Bonjour internaute !

Nouveau challenge pour nous cet été 2019, il s’agit encore d’un trek, à savoir le Tour du Mont Blanc ! Quatre amis nous ont suivis dans cette aventure avec un objectif commun, boucler le TMB en 8 jours. Le TMB est un sentier de Grande Randonnée permettant de faire le tour du Mont Blanc à une altitude moyenne de 1600m. Celui-ci passe par la France, l’Italie et la Suisse.

Source : TopoGuides GR TMB (Tour du Mont Blanc)

Jour 1 : les Houches (1008m) – chalet-refuge du Nant-Borrant (1460m)

France 

Samedi 14 septembre 5h du matin, le réveil sonne dans l’appartement où vit Victor et la team TMB (Manu, Jimmy, Vivi, Juju, Nico, Ben) se lèvent. Un dernier petit long tour de sac et c’est parti direction la commune des Houches (à côté de Chamonix 1008m) avec pour objectif un départ du trek à 8h.

Suite à des soucis d’organisation c’est avec 1h de retard sur le programme que nous gravissons la première marche du tour. Peu entrainée pour la majorité du groupe, les 600 mètres de dénivelé se font sentir et des écarts se créent entre les premiers et les derniers, ce qui engendre de longues pauses assez fréquentes. Bref le rythme du groupe est à revoir…

Vers 11h30 nous arrivons au premier col, celui de Voza. D’après le chrono, il nous reste (environ) 5h de marche. Nous décidons de casser la croûte avant de repartir. La suite de la marche se fait en descente sous la chaleur et le ciel bleu d’été. Nous traversons plusieurs petits villages français embellis par leurs chalets de montagne. Notre rythme de groupe reste bancal puisque les premiers attendent toujours les derniers. Les pauses s’accumulent et un retard considérable se crée sur le temps de l’étape. Nous passons aux alentours de 17h30 par Les Contamines-Montjoie (1150m), il nous reste 1h de marche avant notre premier refuge et c’est de la montée ! On serre une dernière fois les dents et avec un peu d’effort nous arrivons au chalet-refuge du Nant-Borrant (1460m) à 18h30 (30 minutes avant le repas du soir ouf !). Nous profitons d’un repas bien consistant composé de patates, fromages et saucisses avant de nous coucher et rêver de la journée du lendemain.

Jour 2 : chalet-refuge du Nant-Borrant (1460m) – refuge des Mottets (1864 m)

6h45, le refuge commence à s’activer, les marcheurs commencent à se préparer et de notre côté nous commençons à ouvrir les yeux. La nuit a été dure pour certains car la chambre était inondée de ronfleurs (dont quelques-uns dans l’équipe…). Nous préparons tout de suite nos sacs de randonnée pour pouvoir partir juste après le petit déjeuner qui est vers 7h. Le ventre plein, nous débutons la marche du jour à 8h. Nos forces acquises dans les tartines du matin s’épuisent vite car nous attaquons d’emblée un dénivelé de 1000m pour atteindre le col de la Croix du Bonhomme. La montée est difficile et fatigante sous le soleil de plomb, mais les paysages que nous traversons permettent d’oublier nos douleurs. Nous arrivons vers 13h au refuge du col situé à 2433m. Après une pause casse-croûte bien méritée, nous continuons notre itinéraire. La suite du chemin se fait en descente. Il faut 2h15 de dénivelé négatif (et les jambes en compotes) pour atteindre le prochain village : Chapieux (1554m).

A l’arrivée, on se regroupe pour faire une pause, mais il en manque un c’est Jimmy que nous ne voyons plus derrière nous. Après quelques instants, celui-ci apparaît le visage angoissé et le bras gauche paralysé. Suite à une chute, il venait de se déboiter l’épaule gauche. Par chance, un client d’un bar s’est proposé d’emmener Jimmy à l’hôpital le plus proche. C’est Nico qui a pris l’initiative d’accompagner Jimmy à l’hôpital. Tout s’est fait très vite, mais inconsciemment nous le savions, il y a très peu de chance de revoir Nico & Jimmy reprendre le Tour du Mont Blanc. Pour les 4 restants (Vivi, Juju, Manu, Ben) la reprise de la marche est un peu difficile, mais il est 16h et il faut garder à l’esprit l’objectif de la journée, le refuge des Mottets. Il reste 2h de marche et 300m de dénivelé positif. La fatigue et le stress pour nos deux compagnons font de cette dernière montée, une des épreuves les plus dures du Trek.

Il est 18h lorsque nous finissons enfin cette éprouvante journée (10h de marche). Ce soir nous dormirons dans une ancienne étable aménagée en dortoir après avoir profité d’un repas fort copieux préparé par le refuge. Nous avons pu avoir Nico au téléphone, il est à l’hôpital de Bourg Saint Maurice. Pour Jimmy, c’est une luxation d’épaule l’aventure est finie, Nico quant à lui nous rejoindra le lendemain directement à Courmayeur. Nous étions 6 nous ne sommes plus que 5.

Jour 3 : refuge des Mottets (1864 m) – refuge Maison Vieille (1956m)

6h30 réveil et petit déjeuner à 7h, c’est l’habitude que nous prenons pour pouvoir débuter la journée de marche à 8h. Comme la veille, nous commençons par l’ascension d’un col (700m de dénivelé positif) : le Col de la Seigne qui fait office de frontière avec l’Italie. Le début de la montée se fait encore dans le crépuscule du matin, à l’abri du vent. Comme les jours précédents, un problème d’organisation persiste. En effet très vite de gros écarts se créent entre les premiers et les derniers ce qui engendre une multitude de pause et ralentit le rythme moyen du groupe. Au bout de 2h, nous arrivons au sommet (2516m) sous un ciel bleu et ensoleillé. Nous prenons des nouvelles de Nico et Jimmy avant de redescendre le col du côté Italien. Le chemin est assez facile, nous marchons en groupe sous les chants scouts fredonnés par notre animateur Manu. Nous arrivons aux alentours de 12h30 au Lac Combal (vaste marécage à 1975m), idéal pour la pause casse-croûte. La suite du parcours repart en montée, passe à travers des pâturages et continue jusqu’au Mont Favre (2430m). De là s’amorce une descente longeant la montagne et donnant une vue directe sur le Mont Blanc. Le chemin continue à travers les pistes de ski en amont de Courmayeur. Nous atteignons le refuge Maison Vieille vers 16h30, c’est là que nous passerons la nuit. Arriver tôt dans l’après-midi permet à toute l’équipe de se reposer, de laver ses affaires et de profiter des produits culinaires Italien (miam miam !).

Plus tôt dans la journée, nous nous sommes arrangés pour que Nico nous rejoigne à ce refuge. C’est ainsi que peu avant 19h, dans la pénombre, un homme au loin apparaît. Il s’agit du retour de Nico qui venait de traverser la France en train et l’Italie en bus pour nous retrouver. La soirée se finit dans la joie et la bonne humeur des retrouvailles en compagnie de bons petits plats Italiens.

Jour 4 : refuge Maison Vieille (1956m) – la Fouly (1593m)

Italie

4ème jour et premier réveil en Italie. Depuis hier soir et le retour de Nico, nous sommes à nouveau 5 marcheurs. Cependant une nouvelle complication vient perturber le trek. En effet, suite à une erreur de planification, l’étape du jour passant par Courmayeur et se terminant au camping de La Fouly en Suisse compte plus de 11h de marche. Un temps trop important qui nous fatiguerait, démotiverait voire qui pourrait mettre en péril la suite du Tour du Mont Blanc. Nous décidons ainsi de partir du refuge à 8h et de descendre sur Courmayeur où nous prendrons une réelle décision pour la suite de l’étape. Le chemin traverse les pistes de ski encore vierges avant de couper une forêt de pin. Le rythme est bon, rapide et sans pause mais très vite les jambes flanchent, les chevilles fatiguent. La peur de devoir affronter une étape interminable se fait ressentir. Il est 10h lorsque nous arrivons à l’entrée de Courmayeur, nous avons fait moins de 1/5 de la marche. Trop peu pour tenir l’étape, il faut trouver une solution ! Au détour d’une rue nous tombons sur un arrêt de bus qui indique Arp-Nouva-Desot comme destination se situant sur le GR TMB, soit 5h à éviter en prenant le car. D’un commun accord, nous achetons les billets. Le temps d’attendre le bus une mini visite de Courmayeur ainsi que la pause casse-croûte s’imposent !

Le bus arrive au terminus (Arp-Nouva-Desot) vers 13h.

Lunettes sur le nez, casquette sur la tête et sac sur le dos nous attaquons (enfin) la suite de l’itinéraire : l’ascension du Grand Col Ferret (700m de dénivelé positif). Très vite les sourires laissent place à des visages tendus et crispés. La montée est raide et difficile mais le groupe avance sans broncher. Nos têtes sont ailleurs, perdus dans l’immensité des montagnes nous profitons du moment unique que nous partageons seul face à la nature. L’arrivée au sommet se fait dans la joie d’avoir franchi un col supplémentaire. En haut, nous prenons le temps de contempler la vallée italienne traversée par ses rivières, ses forêts ainsi que ses glaciers. Nous redescendons le col du côté Suisse. La descente est vallonnée mais faiblement raide. Rapidement nous arrivons au chalet de La Peule situé à 2071m. De là nous continuons notre descente jusqu’à la Drance (rivière de Ferret). Puis à travers divers pâturages avant d’arriver au camping du village de La Fouly (1593m), notre destination finale de la journée. Ce soir ce sera repas au réchaud et nuit en tente. Un peu de Roots ne peut que nous faire du bien !

Jour 5 : la Fouly (1593m) – Champex-Lac (1500m)

Suisse

5h, le jour se lève, la nuit a été courte pour certains, plus longue pour d’autre. Vers 7h20 nous commençons à ranger nos affaires ainsi que la tente. Il faut se dépêcher car il fait très froid dehors, le soleil n’éclaire pas encore le camping !

Il est 8h30 lorsque le groupe est enfin prêt à partir. La marche du jour n’étant pas très longue (4H20) ni très difficile (400m de dénivelé positif) nous prenons le temps de nous arrêter à un café du village de La Fouly. Nous en profitons aussi pour acheter les casses croûtes du midi. Le ventre plein, nous partons pour une descente sur Issert (1055m) avant de remonter direction Champex-Lac (1466m). La montée se fait à travers les bois en flanc de montagne. Vers 13h, au détour d’un virage nous en profitons pour faire la pause déjeuner. Nous arrivons à Champex-Lac tôt en début d’après-midi, direction le camping ! Les tentes montées, affaires lavées et rangées, nous descendons au centre du village pour nous promener (baignade dans le lac pour les plus courageux !). Le retour au camping se fait vers 18h pour préparer le repas du soir, au menu pâtes au thon et sauce bolognaise. Pas de folie ce soir, il faut se coucher tôt pour tenir les 3 derniers jours !

Jour 6 : Champex-Lac (1500m) – refuge Le Peuty (1326m)

5h, le jour se lève sur le camping et les premiers esprits commencent à s’éveiller. Tentes démontées, affaires rangées et sacs préparés nous quittons Champex à 8h. Nous traversons villages et forêts avant de prendre la direction du col de Forclaz (1526m). Pour atteindre ce col, il est nécessaire de franchir le collet de Portalo (2049m) situé à 600m au-dessus de notre tête. Je ne sais pas si c’est dû à la brume qui cache le chemin ou à la longueur de l’étape encrée dans toutes les têtes (6h aujourd’hui) ; quoi qu’il en soit nous avançons à un rythme régulier, sans pause et constamment concentrés sur l’objectif du jour. L’arrivée au col de Forclaz se fait vers 12h, idéal pour une pause déjeuner au restaurant du sommet ! Les 45 dernières minutes se font en descente, tranquillement où nous prenons le temps de discuter et philosopher sur les petites choses de la vie (comme nous savons si bien le faire…).

Il est 14h lorsque nous arrivons au refuge Le Peuty. Nous consacrons l’après-midi à nous reposer et à discuter des 2 derniers jours, qui font probablement partie des étapes les plus difficiles du tour. En effet, pour la dernière nuit, aucun refuge n’est disponible sur l’itinéraire du Trek. Nous devons ainsi bivouaquer à mi-chemin (soit 8h demain puis 8h le dernier jour). Malgré le repos dans les refuges, la fatigue se ressent et cette proposition ne fait pas la majorité… D’un commun accord, nous décidons alors de prendre la nuit de demain en gîte à Argentière (Hors Circuit), puis de revenir le dernier jour sur le chemin du TMB pour l’ultime étape. Affaire conclue, nous profitons de la fin d’après-midi pour jouer au Carrom (jeu populaire en Asie centrale), avant de goûter au repas du soir servi sous une Yourte. La nuit se fera dans une ancienne grange aménagée, à l’étage de la ferme, tel un enfant qui dort dans sa cabane. En bref, un gîte atypique que nous conseillons tant par la qualité des services que par la gentillesse des hôtes !

Jour 7 : refuge Le Peuty (1326m) – Argentière (1250m)

Le soleil se lève sur l’avant dernier jour du TMB. La nuit a été courte mais profitable pour l’ensemble du groupe, un sommeil réparateur qui nous permet d’attaquer les deux derniers jours dans de bonnes conditions. Un dernier au revoir aux hôtes de ce fabuleux gîte et c’est parti direction la vallée de Chamonix ! Notre journée commence par l’ascension du col de Balme (2191m) qui fait office de frontière entre la France et la Suisse. Qu’on se le dise, après 6 jours de marche, de bonnes habitudes s’installent. Le rythme est uniforme, l’équipe est soudée, les encouragements sont là, bref ce ne sont pas ces interminables lacets à travers la forêt qui nous empêcherons d’atteindre le col et tout ce qui en suit !

Vers 10h30, après 800m de dénivelé positif, nous arrivons au col de Balme. Son large sommet offre une vue étendue sur le Mont-Blanc et la vallée de Chamonix que nous ne manquons pas d’admirer. Mais aussi sur le col du Brévent, dernier rempart avant la fin du Tour… Après une courte pause, nous continuons notre étape par une descente à travers les pistes de ski de la station de Vallorcine. Nous marchons le long d’une ligne de crête avant d’atteindre des sous-bois qui mènent à Tré-le Champ (1417m). De là nous quittons le GR TMB pour prendre la direction d’ Argentière (1250m). Par chance notre gîte est à l’entrée de la ville, idéal pour ne pas perdre de temps sur le départ du lendemain. Nous y arrivons vers 17h, douche et repos pour tout le monde ! Nous finissons cette journée sur un bon repas au réchaud rythmé par les doutes et les inquiétudes liés à la dernière étape.

Jour 8 : Argentière (1250m) – les Houches (1008m)

France

6h30, le réveil sonne. Il est l’heure de se lever et de se préparer. Certains pour aller bosser, d’autres pour aller à l’école et nous pour clôturer le Tour du Mont Blanc et accomplir un défi de plus que nous nous sommes fixés ! Dans le couloir du gîte, les portes grincent, les bruits de pas s’enchainent, le stress monte. A 7h20 tout le monde est plus ou moins prêt pour prendre le petit déjeuner (hormis Julien qui comme à son habitude, vit au rythme de ses envies.)

Le ventre plein, nous arrivons à faire un départ pour 8h direction le Brévent (2525m) en passant par la Flégère (1877m). Un passage de rue, une inspiration et c’est parti pour 1275m de dénivelé positif. La montée se fait dans le calme, avec peu de pause, au rythme que nous avons acquis lors des précédentes étapes. Nous traversons la forêt encore endormie, les pistes de ski vides de vie avec pour seul objectif ce col que nous suivons des yeux. Au fil de la montée, les muscles fatiguent, le mental diminue et les nerfs craquent. A 25 minutes de la Flégère Manu les deux genoux à terre ne peut plus avancer. Le rythme qu’il a lancé depuis le début de la marche est trop rapide pour le groupe. Nous décidons alors de ralentir et faire plus de pause d’eau et d’apport en sucre. « On part à 6, on revient à 5 mais pas moins » (pensée à petit Jimmy parti trop tôt). Vers 9h30 nous arrivons à l’arrivée du téléphérique de la Flégère. Cela fait 1h30 et 500m de dénivelé positif que nous marchons. Nous continuons encore 3h jusqu’au col du Brévent (2368m) avant de faire la pause casse-croûte, à l’ombre d’un chalet de secouriste.

Les discussions concernant la suite du chemin à suivre fusent, il reste 45 minutes de marche jusqu’au sommet, nous manquons d’eau et aucun apport en eau n’est prévu sur cette étape avant la descente. Le temps avance et le doute s’installe, faut-t-il directement descendre sur Chamonix ou continuer l’itinéraire et traverser le sommet du Brévent ? Difficile de répondre… Tout choix engendre à la fois une découverte et une frustration.

Choisir Chamonix c’est renoncer à l’appel de la montagne, de l’aventure. C’est cocher la case « ne pas tenter sa chance » et vivre avec cette pensée de rêve inachevé.

Choisir le sommet du Brévent c’est renoncer à descendre directement sur Chamonix et ainsi prendre certains risques inutiles voire dangereux qui pourrait nous bloquer sur la route ou nuire à notre santé.

Malgré les difficultés, c’est cette deuxième voie que nous adoptons. Monter au sommet du col. C’est sur un pas décisif que nous partons. Parfois rocheux et escarpés, les passages sont difficiles mais le mental tient ! Les 300 derniers mètres se font par la piste de ski qui mène au sommet. Arrivés là-haut, c’est le sourire aux lèvres qu’on se félicite. Malgré la fatigue la joie est sur tous les visages, challenge accompli ! Mais trêve de bavardage, il nous reste quelques heures de descente et nous manquons toujours d’eau. Ni une, ni deux, nous quittons le sommet direction les Houches où nous avons garé la voiture 8 jours plus tôt. Nous déambulons à travers les paysages rocailleux, oreille affutée prêt à courir vers le premier ruissellement d’eau. Par chance nous tombons rapidement sur un filet d’eau traversant le chemin. Certains du groupe se rappellent encore de ce moment magique et le classent parmi « les plus beaux de leur vie ». Après avoir biberonnés quasiment l’eau d’un glacier, nous continuons notre descente. Très vite, le soleil s’abat vers l’ouest et nous laisse dans l’ombre des montagnes. Le temps file (15h-16h-17h..), les paysages défilent (rocheux, forêt) et l’arrivée n’est toujours pas en vue. Le chemin descendant vers les Houches s’avère être plus long que prévu…

Au détour d’un croisement de forêt nous apercevons enfin le village des Houches ! On se motive, un dernier petit effort pour arriver à la voiture : 200m, 100m, 50m, 20m, 10m ça y est on l’a fait ! Les jambes flanchent, nous sommes tous à bout, mais le sourire et la fierté de l’avoir fini sont là !

Nous aurons mis au total plus de 11h de marche (+1275m, -1500m) pour arriver à bout de cette journée. Quant au Tour du Mont Blanc, nous l’avons fini en 8 jours avec plus de 10000m de dénivelé cumulé positif.

Cette belle aventure se termine ici, mais comme toute expérience elle nous a apporté une pièce supplémentaire dans notre puzzle de vie. Certains ont pu se challenger sur quelque chose qui paraissait « impossible », d’autres ont pu se découvrir une passion, un potentiel caché. Quoi qu’il en soit, tout est parti d’une petite dose de courage pour dire « Oui ».

5 secondes pour dire Oui au TMB

3 secondes pour dire Oui au Tour sur 8 jours.

2 secondes pour dire Oui aux nuits sous tentes.

2 secondes pour dire Oui au sommet du Brévent

« Tu sais, il y a des moments dans la vie où il suffit d’avoir vingt secondes de courage, vingt secondes pas plus d’audace absolu à un moment précis et je peux te garantir qu’il peut en résulter des choses magnifiques. » extrait du film Nouveau Départ.

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