Introduction

2 ans presque jour pour jour après le tour du Mont Blanc, nous nous lançons donc un nouveau challenge, le tour du Queyras, le GR 58. Le Queyras est une vallée du département des Hautes-Alpes, région Provence-Alpes-Côte d’Azur, mais également un parc naturel régional, où se pratiquent le ski en hiver et la randonnée pédestre en été. Il est notamment traversé par le GR 58 qui permet d’en faire le tour mais aussi par le GR 5.

La vallée est traversée par le Guil et comporte huit communes aujourd’hui regroupées au sein d’une communauté de communes : ArvieuxAbrièsAiguillesCeillacChâteau-Ville-VieilleMolines-en-QueyrasRistolas et Saint-Véran. Ceillac ne faisait pas partie du Queyras historique: il appartenait à l’évêché d’Embrun et n’entrait pas dans l’escarton du Queyras.

Le col de l’Izoard, à 2,361 m d’altitude, est, depuis le Briançonnais, la porte du Queyras. La traversée de la Casse Déserte annonce un désert. Le contraste en aval n’en est que plus saisissant. Au-dessous de ce cirque lunaire hérissé de cheminées de fées (vestiges de fortes érosions) se succèdent des steppes, des forêts, des tapis floraux. C’est le pays des villages altiers aux fours banaux et aux fontaines cerclées de bois, où les fils électriques sont enterrés. Ils sont à l’image du plus haut village de France, Saint-Véran (2,042 m).

La vallée est très peu urbanisée, donc peu éclairée et la pollution lumineuse y est quasiment nulle. Cela, conjugué à son climat laissant beaucoup de nuits claires, en fait un endroit très prisé par les astronomes amateurs.

Jour 1 : Jeudi 16 septembre 2021

C’est en ce jour que nous sommes 4 sur la ligne de départ pour ce nouveau défi. Manu enchaine comme moi-même son deuxième tour après celui du Mont Blanc. Victor et Benjamin sont des habitués avec leurs nombreuses randonnées ensemble ces 5 dernières années (Réunion, Islande mais aussi plusieurs bike trip). Nous partons de Mulhouse à 14h30 avec Benjamin et Manu pour récupérer Victor à Bulle. Le trajet se fait globalement sans encombre majeur même si, stressé par la fatigue, Manu manque d’écraser un douanier lors de notre passage à la frontière italienne. Après une longue route avec notamment beaucoup de trafic en Suisse, nous arrivons vers 23h30 à Ceillac, village départ de notre tour. Nous nous couchons pour passer une bonne nuit en prévision d’un réveil matinal le lendemain.

Jour 2 : Vendredi 17 septembre 2021

Nous sommes partis ! Après un petit déjeuner consistant, nous commençons notre tour en partant de Ceillac. Etant arrivés trop tard la veille au gîte, nous n’avons malheureusement pas pu commander à temps le pique-nique du jour pour le déjeuner. Heureusement c’est le premier jour, nous sommes plein d’énergie, de motivation, de bars de céréales ou fruitées et autres types de collations faites directement par Victor. Nous grimpons plus de 1000 m de dénivelé positif pour atteindre le col des Estronques à 2,651m d’altitude. La montée est dure, beaucoup de caillasse. Manu souffre mais tient bon grâce à son mental. Arrivés en haut, nous décidons de monter encore plus haut jusqu’à la tête de Jacquette (2,830m d’altitude) pour avoir une vue à 180 degrés sur les différentes vallées. Pendant la journée, nous observons beaucoup de marmottes. Nous nous rendrons compte par la suite qu’elles seront des êtres incontournables de ce tour. Après environ 7h de marche, nous arrivons à Saint Véran, le plus haut village d’Europe (2,020m d’altitude). Un village très joli, visité par beaucoup de touristes. Nous avons eu le temps de traverser la rue principale, prendre une glace, visiter l’église, prendre un verre en terrasse par un temps magnifique et de croiser un chat qui nous suivra et nous fera même une visite surprise la nuit sur le lit de Victor ! Nous avons une agréable surprise le soir en étant invités par Guy qui fête ses 60 ans avec une quarantaine d’amis des environs. Nous sommes les seules personnes extérieures du gîte à cette fête. Très conviviable et sympathique, Guy nous propose de se joindre à eux pour une partie de la soirée. Nous acceptons, tout en sachant que le lendemain, nous avons notre deuxième étape.

Jour 3 : Samedi 18 septembre 2021

Après un bon petit déjeuner comme toujours, nous démarrons directement par une montée de 1000 m de dénivelé. Manu souffre moins que la veille, nous avons le pique-nique et le temps est comme tous les jours, radieux. Nous arrivons au col de Chamoussière (2,694m d’altitude) assez tôt. Nous mangeons notre pique-nique avec le bon fromage du pays puis nous entamons une descente rocailleuse sur le refuge Agnel (2,580m), le lieu le plus en altitude dans lequel on dormira. Arrivant tôt, nous prenons un temps de relaxation sur la terrasse. Un chien joueur nous rejoint pour un debriefing des projets Lifeine puis vient l’heure du repas, un couscous très consistant. Manu décide de participer et de débarrasser les assiettes de la soupe lui-même. Et non quelle erreur ! Nous gardons les mêmes assiettes pour les 2 repas à cette altitude. Dans le refuge, nous faisons la connaissance d’un couple de français venant de la Creuse, Vincent et Pauline mais aussi d’un personnage qui va marquernotre séjour, Vincent, surnommé Vince, cinquantenaire des Pyrénées orientales et grand marcheur.

Jour 4 : Dimanche 19 septembre 2021

Le réveil sonne, 6h45, il fait encore un peu nuit mais nous avons la surprise de voir la neige et le brouillard ! Le moral pour commencer dans ces conditions n’était pas au beau fixe mais pendant le petit déjeuner, nous apercevons dehors que le soleil vient petit à petit et le sourire revient. Le temps de prendre des superbes photos et nous sommes partis pour la montée du Col Vieux (2,806m), le plus haut col de notre tour. La montée et l’arrivée au sommet se font dans un cadre magnifique entre le soleil et la neige qui nous éblouissent. Cette vallée enneigée est juste déconcertante et le paysage extraordinaire. Nous profitons de quelques photos avec la gueule enneigée. La descente est longue mais également agréable, le soleil est au rendez-vous et la neige commence à fondre petit à petit. Nous passons par 2 lacs, le lac Foréant et celui d’Egorgeou qui sont souvent représentés comme des points de vue à ne pas manquer sur le tour et nous pouvons le confirmer ! Arrivés en bas, nous avons terminé la première partie de la journée. Après un bon pique-nique avec du fromage du pays, nous sommes prêts pour l’ascension du deuxième col de la journée qui nous amènera en Italie. La montée de ce deuxième col n’est pas difficile mais marque un moment marquant dans ce tour : la rencontre brutale avec les chiens patou, des chiens élevés et entrainés depuis l’enfance à protéger les troupeaux de moutons. Plusieurs affiches en bas du col nous prévenaient de la présence de ces chiens et du comportement à adopter en cas de rencontre inopportune. Tout se passe dans la montée en forêt. D’un coup des aboiements retentissent, 4 chiens foncent sur nous pour nous « contrôler ». Leurs aboiements sont incessants, ils nous reniflent et nous escortent le temps de passer le troupeau de moutons. Cela fut une expérience et une rencontre marquante avec eux ! Le reste de la montée se passe sans encombre. Nous arrivons au sommet dans un début de tempête, mélange de pluie, de vent et de neige. Pas le temps de trainer au sommet mais le temps d’immortaliser une photo avec des chamois à 4 mètres !La tempête passée, la descente se fait tranquillement jusqu’à Ciabot del Pra, petit hameau italien où nous avons réservé notre gîte du soir. Une arrivée encore tôt qui nous permet de nous rassasier avec une délicieuse planche de charcuterie et de fromages italiens. Le repas du soir sera également consistant et excellent, tout comme l’accueil et la convivialité italienne.

Jour 5 : Lundi 20 septembre 2021

Un réveil plutôt agréable avec un magnifique petit déjeuner italien pour prendre des forces pour la journée. Nous partons pour la montée du col d’Urine (2,580m), une autre frontière franco-italienne. Dans la montée nous rencontrons des personnages, des chiens de berger suivant le berger qui rejoint son troupeau en moto cross. Près du sommet, nous assistons au déplacement d’une centaine de moutons vers les sommets. L’opération est parfaitement orchestrée par plusieurs chiens patou qui guident les moutons, un vrai spectacle vu d’en haut. Arrivés au col, nous profitons de la pause déjeuner au sommet d’un rocher. Ce col là est particulièrement rocailleux. Dans la descente, nous recroisons des marmottes à foison et encore un chien patou qui nous aboie dessus sur une centaine de mètres pour nous éloigner du troupeau. Nous arrivons à Abries sous la pluie, charmant petit village mais certainement le plus grand de notre parcours ! Nous faisons un petit tour au village pour préparer les sandwichs du lendemain et pour déguster des crêpes pour le goûter. Enfin, nous arrivons au gîte, L’ancolie bleue. L’accueil est très chaleureux de la part du couple qui gère ce refuge depuis 2 ans seulement mais qui est déjà labelisé dans le guide du routard. Dans ce gîte nous faisons la rencontre de Michael, haut savoyard charismatique et addict de la montagne qui nous raconte ses expériences.

Jour 6 : Mardi 21 septembre 2021

C’est un petit déjeuner en musique que nous prenons dans le gîte d’Abries pour encore une longue journée de marche qui nous attend. En sortant du gîte, nous apercevons des sommets enneigés. Il a effectivement neigé cette nuit sur les hauteurs mais avec l’ensoleillement du jour, cela devrait disparaitre rapidement. La première partie de l’étape est plutôt agréable avec un sentier qui offre des superbes vues panoramiques. Nous arrivons au hameau de Malrif perché à 1,840 mètres d’altitudedans lequel quelques habitants résident toujours. Nous suivons le ruisseau qui nous emmène au pied d’un mur. Nous sommes alors au départ de la partie la plus difficile du tour : la montée du col pour arriver au lac du grand Laus (2,579m d’altitude). Après un dénivelé positif de plus de 1000m, nous pique-niquons au bord du lac. Nous avons envie de nous baigner mais la température extérieure nous fait renoncer à cette folie. De plus,  l’ascension n’est pas terminée, nous devons encore grimper jusqu’au col du petit Marlif (2,830m d’altitude), une montée courte mais extrêmement raide qui nous use physiquement. Cependant, nous y parvenons et pouvons observer une vue magnifique avec un coté entièrement enneigé et un autre avec vue sur le lac plus bas. Nous contemplons ce paysage quelques minutes avant de commencer notre descente pour rejoindre les fonts de Cervières. Une descente glissante sur la neige qui ralentit considérablement notre rythme ; quelques chutes mais pas d’accident ! Dans la descente, nous croisons encore quelques troupeaux bien gardés par des chiens patou mais nous savons à présent comment réagir. L’arrivée aux fonts de Cervières nous plonge dans un décor hors du temps, comme un petit village isolé au milieu des montagnes. Ce village est connu sur le tracé du GR 58 et son saint patron n’est autre que Gilbert, ancien skieur pro, participant aux JO de Sapporo en 1972, un personnage charismatique et emblématique du tour. Arrivés sur place, nous avons la chance d’avoir encore des places dans le refuge non gardé ce qui nous évite d’installer les tentes. Nous retrouvons également Vincent que nous avions rencontré 2 jours plus tôt. Nous prenons nos douches dans la rivière et mangeons notre premier repas lyophilisé du séjour avant de nous coucher à 20h30, épuisés par cette longue journée.

Jour 7 : Mercredi 22 septembre 2021

La nuit fut longue et agitée dans ce refuge non gardé. Impossible de dormir de mon côté, j’ai eu besoin d’une sortie nocturne pour entendre nos chers chiens patou aboyer. Heureusement l’étape du jour n’est pas la plus longue. Après un petit déjeuner léger (pour une fois !), nous commençons notre montée vers le col de Pléas (2,629m d’altitude); une montée matinale au milieu des troupeaux de vaches pendant laquelle le soleil met du temps à se lever. Arrivés au col, nous sommes dans les temps et nous descendons vers Soulier, minuscule village de quelques vingtaines d’habitants dont Chantal. Soulier devait être une étape mais nous n’avions rien réservé. Arrivés à 13h sur place, nous prenons le temps de réfléchir entre continuer, au risque de ne pas trouver non plus de refuge plus loin ou rester sur Soulier où Chantal nous offre 4 lits dans un refuge et un diner consistantdans son gîte. Après consultation, la décision est prise, nous restons à Soulier. Nous profitons de l’après-midi pour parcourir la rue traversant le village et nous reposer au soleil. Nous rencontrons  du haut de son balcon, la doyenne du village qui nous a raconté la boyauderie. Pour la troisième fois, nous retrouvons Vince  et un groupe de 3 amis venant de Lyon de plus ou moins notre âge qui fait également le GR. Nous partageons tous ensemble un repas très convivial constitué de lasagnes et de vins excellents. De l’avis de tous, c’était certainement le meilleur diner que nous avons fait. Après une journée courte qui nous a permis de récupérer de la veille, nous revenons dans le dortoir du haut du village pour une bonne nuit.

Jour 8 : Jeudi 23 septembre 2021

Nous prenons un petit déjeuner copieux chez Chantal et François avant de débuter notre avant-dernier jour de marche. L’excellent repas de la veille et le petit déjeuner m’apportent des complications alimentaires qui ne passeront qu’en fin de journée. La journée de marche, toujours sous un soleil radieux, se déroule parfaitement. Un premier col qui passe sans encombre avant une descente dans la vallée qui permet d’avoir un panorama magnifique notamment sur les villages d’Arvieux et de La Chalpe. Nous prenons notre pause déjeuner au bord d’un torrent avant d’attaquer une longue montée pour atteindre le col de Furfande (2,500m d’altitude). Arrivés au col après 4h de montée, nous admirons rapidement la vue sous un vent soufflant et apercevons déjà le refuge de Furfande à 2,293m d’altitude. La descente sur le refuge est rapide au milieu des vaches qui n’hésitent pas à nous montrer qu’elles sont chez elles. Le refuge est neuf, rénové il y a 4 ans et nous offre un panorama exceptionnel, certainement le plus beau de ce tour. Un refuge où aucune route ne passe et où tout doit être transporté du refuge vers le col pour avoir un accès routier à l’aide d’un motoculteur. Nous profitons de ces moments pour prendre une pinte et une tarte pour un certain coût à cette altitude ! Nous rejoignons également nos compagnons lyonnais de la veille, avec qui nous dînons dans le refuge et apprenons encore à mieux nous connaitre. Nous faisons la connaissance d’Antoine, personnage marquant de ce tour et hôte de ce refuge, qui nous offre un sucre au génépi. Avant d’aller se coucher, Manu, troublé par la connaissance de Gilbert quelques jours plus tôt, s’avance vers Antoine pour lui demander :

Manu « Est-ce que par hasard vous connaissez un Gilbert dans la montagne ? »

Antoine « Bien sûr, Gilbert Montagné »

Manu «  Ah ben voilà, il connait !»

Nous éclatons de rire et Manu nous rejoint en comprenant enfin la blague.

Cependant Antoine n’a pas fini, il nous montre un banc dans le réfectoire avec en dessous la signature de Robert Faure… Qui est-ce? Quelqu’un de la famille de Gilbert ? Personne ne peut répondre et c’est l’esprit tourmenté que Manu va se coucher ce soir là en pensant à son idole du tour.

Jour 9 : Vendredi 24 septembre 2021

Après un bon petit déjeuner partagé avec nos amis lyonnais, nos chemins se séparent finalement après 2 jours durant lesquels nous avons suivi le même parcours. Nous partons tôt et profitons d’un beau lever de soleil avec toujours une vue à couper le souffle. Nous commençons par descendre 1,200 mètres de dénivelé négatif et malheureusement nous connaissons notre premier contretemps sérieux. Victor, déjà fragile avec ses genoux, perçoit une douleur de plus en plus insistante. Nous ralentissons, faisons des pauses pour arriver d’abord tous en bas et faire un point. Une fois en bas, le constat est là, Victor ne peut plus continuer sachant que nous avons encore un col et une descente avant l’arrivée à Ceillac. Un moment douloureux pour tout le groupe car nous devons prendre une décision. Rejoindre tous les 4 Ceillac par la route ou se séparer en 2 groupes de 2…Après 10 minutes de discussion, la décision est prise, j’accompagne Victor par la route pour prendre le chemin le plus court et le plus facile pour rejoindre Ceillac. Manu et Ben, eux,  continuent sur le tracé du GR. L’objectif est de se retrouver à Ceillac dans quelques heures. Nous prenons tous un coup au moral; particulièrement Manu, qui montre toute son émotion. Victor et moi suivons la route en longeant la rivière du Guil sur environ 8km, une route montagneuse assez dangereuse. Au bout de ces 8 kilomètres, nous bifurquons sur la droite. Sur un panneau « Ceillac » est indiqué à 8km, 8km de montée sur une route macadamisée. La montée est longue mais par chance, après plusieurs tentatives d’autostop, une voiture s’arrête et 2 jeunes étudiants nous prennent pour monter les 4 derniers kilomètres jusqu’à Ceillac. Nous déjeunons dans un des seuls restaurants encore ouverts. Nous prenons un bon plat de spaghetti bolognaise en attendant Ben et Manu. A la surprise générale, ces derniers arrivent avec 1h30 d’avance sur les prévisions car ils n’ont fait presque aucune pause depuis notre séparation ! Nous sommes enfin de nouveau réunis autour d’une bière de fin d’étape. La joie et les rires sont de retour. Nous faisons un passage rapide dans Ceillac pour trouver une fromagerie que finalement nous ne trouverons pas avant d’aller au gîte. Arrivés là-bas, nous avons une surprise : notre réservation n’a pas été prise en compte, mais heureusement il reste de la place. Après concertation et voyant qu’il n’est pas si tard, nous décidons de rentrer en voiture. Le trajet de retour se passe bien et nous arrivons à Bulle à 23h30. Finalement notre conducteur, Manu, est en grande forme et avec l’aide d’un Red Bull, finit le trajet jusqu’à Rixheim où nous arrivons vers 1h30 du matin. Quelle longue journée, mais nous l’avons fait, nous sommes tous bien rentrés et Manu est prêt pour préparer les 60 ans de sa mère le lendemain.

Conclusion

Nous avons fini le GR58 en 8 jours, conformément à nos attentes. Nous avons eu la chance de ne pas avoir connu d’imprévu majeur ou d’abandon de l’un d’entre nous qui aurait pu faire changer les plans. Nous avons également profité de l’expérience emmagasinée sur notre première grande randonnée il y a 2 ans, dans notre gestion des journées et du temps de marche. Nous avons été éblouis par les paysages naturels que nous avons vus et heureux d’avoir fait de si belles rencontres. Une aventure comme celle-ci est non seulement un challenge sportif mais aussi une quête de soi, une harmonie entre soi-même et la nature et tous les gens que nous avons rencontrés étaient dans cet esprit là. Nous pouvons être tous fiers aujourd’hui et prévoyons de continuer nos aventures de grandes randonnées l’année prochaine.

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